Caroline Charrière
Caroline Charrière

La Liberté, E. Haas, 25.8.2015

›Les trois soupirs

" La partition de Caroline Charrière est passionnante et assez riche, en concert, pour créer des images, suggérer des ambiances. Sa théâtralité se joue beaucoup dans les rythmes, accentués au clavecin ou aux timbales. L’oeuvre est d’aujourd’hui, avec ses sonorités audacieuses, ses frottements harmoniques, ses chromatismes, ses effets de bruitage, mais aussi ses passages complètement mélodiques. On savait le raffinement du tissu sonore tressé par Caroline Charrière. On découvre aussi la puissance : dans le final de ce premier acte, l’amplification de l’orchestration est soufflante. A tel point qu’après une demi-heure, on en redemande. Retour ligne automatique
Entre la rondeur des mediums de la mezzo (Sophie Marilley) et les dards aigus du soprano léger (Lisa Tatin), les jeux de timbres ravissent. Caroline Charrière aime aussi mettre en évidence les graves de ses alto : on n’entend pas souvent ce registre aussi bien mis en valeur.Retour ligne automatique
Mais c’est tout le choeur de Jade qui trouve là une partition à la mesure de ses voix féminines. (...)

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